Oui, le nombre de vaccins administrés au cours de l’enfance a augmenté et de nombreuses maladies de l’enfance sont ainsi évitées. Mais aujourd’hui les enfants reçoivent, avec chaque vaccin, moins d’antigènes que dans le passé. Cela est possible grâce à l’évolution technologique permettant de produire des vaccins avec des antigènes mieux sélectionnés, mieux purifiés, mieux tolérés, tout en étant aussi protecteurs. La biotechnologie utilisée dans la production des vaccins a progressé, en particulier en matière de purification. Par exemple, les nouveaux procédés permettent de produire des vaccins acellulaires (comme le vaccin contre la coqueluche), débarrassés des extraits cellulaires ayant servi à la production, ou de produire des vaccins à base de protéines recombinantes par génie génétique. Ces avancées limitent ainsi le nombre d’antigènes injectés aux seules fractions utiles pour une immunité protectrice d’efficacité comparable, tout en limitant les événements indésirables des vaccins.